Rapport Camy sur la Professionnalisation Staps

Rapport sur la Mission « Professionnalisation des Etudes en Staps »
par Jean Camy
Professeur à l’Université Claude Bernard (Lyon)
25 mars 2002

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https://www.dropbox.com/s/gs1s6trjkhx4c7f/rapport_camy.pdf

Convention collective du sport : enjeux pour les acteurs

Convention collective du sport : choix stratégiques, enjeux et conséquences pour les acteurs concernés
par Philippe Brossard
Mémoire pour le diplôme de l’INSEP
28 mai 2002

Télécharger depuis DropBox – PDF 334 pages :
https://www.dropbox.com/s/fsnvpp62oidqnke/MemoireCCNSport.pdf

Rapport Jean Bertsch sur les filières de formation Sport

Rapport Jean Bertsch sur les filières de formations Sport
« Réorganisation de l’offre publique de formation dans le secteur de
l’Activité physique, du Sport et de l’Animation »

Rapport présenté aux Ministres* à leur demande par
JEAN BERTSCH
Professeur des Universités
6 mai 2008

* :
– de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
– de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative
– chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative

Télécharger depuis DropBox – PDF 108 pages :
https://www.dropbox.com/s/104l3ld68ondgul/Rapport%20Jean%20Bertsch%20Formations.pdf

Valérie Fourneyron et ses fonctionnaires

Valérie Fourneyron et ses fonctionnaires, ou la difficulté du dialogue social…
L’interfédérale Jeunesse et Sports (UNSA Education, FSU, CGT et Cartel FO Jeunesse et Sports) qui représente 90% des personnels du ministère des Sports, jeunesse, Education populaire et de la Vie associative, a tenté à plusieurs reprises depuis juillet dernier de ré-ouvrir le dialogue social avec Mme Valérie Fourneyron….

Lire le Courrier au Premier Ministre :
lettre-interfédérale-au-premier-Ministre

Communication interfédérale :
communication-interfédérale-JS-CTM-19-nov-2012-définitive

L’olympisme sous le feu des enchères

L’Olympisme sous le feu des enchères et des enchères sous le feu des torches olympiques…
Belle enchère pour une torche des Jeux olympiques de Grenoble – 1968 adjugée pour la somme de 190.000 € (soit 228.000 € avec les frais de vente), alors que l’estimation n’était que de 25 à 40.000 € !

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(Photo : Torche de Grenoble 1968 – DR Droits réservés)

La description du catalogue de la maison d’enchères Ivoire – Vassy-Jalenques, était la suivante :
« Grenoble. Xèmes Jeux d’hiver. Cette torche officielle en tôle cuivrée, avec manchon protecteur, et long manche avec prise rouge, est une des plus belles, dans sa dimension antique, à la romaine, et une des plus rares, car faite artisanalement, elle n’a été confectionnée qu’à 33 exemplaires. Sur son foyer on trouve le badge officiel signé Excoffon avec la mention : 10èmes Jeux Olympiques d’hiver, Grenoble. Le lutteur Daniel Robin transmet la torche au porteur Alain Calmat, qui après avoir monté la pyramide d’escaliers mettant en valeur la vasque symbolique, allumera le grand feu des Jeux. Lors du tour de France de la flamme, à Béziers, le relais sera assuré par Roger Beaufrand, l’ancien champion olympique de cyclisme en sprint en 1928… »
Des amateurs ont enchéri dans la salle de la vente au 3 rue Rossini à Paris, mais c’est finalement un acheteur par téléphone – soit en raison de son éloignement, soit pour rester anonyme – qui a remporté, non pas la palme, mais la torche.

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(Photo : Torche Helsinki – DR Droits réservés)

Déjà, plusieurs torches avaient atteint des prix intéressants. Ainsi, lors de la vente du 3 février 2011, toujours sous le marteau de Ivoire Vassy-Jalenques, une torche des Jeux Olympiques d’Helsinki en 1952 avait été adjugé à 290.000 € (soit 348.000 € frais compris), ce qui semble être le record à ce jour pour une torche olympique. Ce record avait permis à l’ensemble de la vente d’atteindre un montant de 478.000 €. La torche d’Helsinki n’a été fabriquée, il est vrai, qu’à 22 exemplaires contre 3842 exemplaires pour celles de Berlin et 20.000 ex pour celles de Séoul ou Pékin.

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(Photo : Spiridon LOUIS – DR Drois réservés)

Mais le record pour un souvenir olympique est détenu, lors d’une vente Christie’s à Londres, par une Coupe en argent de 15cm de hauteur (Coupe Michel Bréal) offerte – de façon non officielle – au vainqueur du Marathon des 1ers JO modernes à Athènes en 1896, Spiridon « Spyros » LOUIS, par Michel Bréal qui insuffla l’idée d’un Marathon aux JO de 1896. L’enchère gagnante atteignit 541.250 £ (655.500 €).
L’objet fut mis en vente par le petit-fils de Spiridon LOUIS mais a été acheté par la « Stavros Niarchos Foundation » permettant ainsi à cet objet exceptionnel et unique de rester en Grèce.

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(Photo : Coupe Michel Bréal – DR Droits réservés)

Rappelons que la première apparition d’une torche olympique, pour le parcours de la flamme d’Olympie, jusqu’au lieu de la cérémonie d’inauguration, date de 1936 pour les Jeux olympiques de Berlin.
L’olympisme reste une matière recherchée pour les collectionneurs, mais surtout pour les anglo-saxons. Les Latins sont moins passionnés par le « memorabilia » sportif et olympique. Ce sont donc plutôt des anglais et américains qui se battent à coup d’enchères téléphoniques pour récupérer des torches (de 1000 à 300.000 € selon la rareté), des diplômes de vainqueur des JO (500 à 10.000 €, par exemple 5000 € pour le diplôme de Charles Rigoulot aux JO de Paris 1924), des médailles (de 2000 à 30.000 €), badges, pin’s, affiches, mascottes, programmes, vases de la Manufacture Nationale de Sèvres (offerts aux les vainqueurs de Paris 1924) etc…

Tous ces montants d’enchères varient énormément en fonction de la rareté et surtout de la notoriété du détenteur de la médaille ou de l’objet. Les documents anonymes sont bien sûr moins prisés. Et il est difficile de comparer les prix d’un thème à l’autre ceux-ci fluctuant selon de trop nombreux critères.
Juste pour le plaisir, notons qu’une lettre écrite de la main de l’empereur Napoléon a été achetée aux enchères par le Musée des Lettres et Manuscrits de Paris : rédigée en anglais par Napoléon en exil à Sainte-Hélène, cette lettre était datée du 9 mars 1816 et adressée au Comte de Las Cases.
Elle fut adjugée au prix de 325.000 €, c’est à dire à peu près le prix de la torche d’Helsinki, mais comparer les notions d’anglais de Napoléon aux mérites olympiques est un exercice délicat que nous ne chercherons pas à réaliser.

Philippe Brossard

(Photos : DR Droits réservés)


Handball et paris sportifs : les leçons de l’affaire montpelliéraine

Si la prudence s’impose encore quant aux faits et aux responsabilités des acteurs incriminés, la mise en cause de certains joueurs ou anciens joueurs du Montpellier Handball dans une affaire de paris sportifs frauduleux est déjà porteuse de bien des enseignements. Au fond, elle est un avertissement de portée générale, et un carton jaune au handball français en particulier.

Le premier constat est plutôt rassurant : le système d’alerte de la Française des Jeux (FdJ), qui a détecté des paris anormaux dans une dizaine de points de vente, a fonctionné. Dans la foulée, la FdJ a prévenu toutes les parties concernées, en premier lieu le service courses et jeux de la police judiciaire et l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), qui, de son côté, n’a rien détecté de suspect.
(Sources : Les Echos)
http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0202304634204-paris-sportifs-les-lecons-de-l-affaire-montpellieraine-369985.php

Richard Attias lance le «Davos du sport» au Qatar

Producteur de forums économiques, le consultant en conseils stratégiques organisera le Doha Goals en décembre.
Il est ce que l’on appelle communément un homme d’influence. Considérant son champ habituel d’intervention, la volonté de Richard Attias d’organiser avec les dirigeants du Qatar du 10 au 12 décembre le «Doha Goals (Gathering of All Leaders in Sport)» suscite un étonnement légitime, même si l’objectif de ce forum est d’apporter une réflexion globale et pragmatique sur les enjeux du sport. Dans une suite de l’hôtel Bristol, à Paris, Richard Attias défend avec conviction les raisons qui l’ont conduit à s’investir, avec sa femme Cécilia, dans ce projet. «À l’époque où je produisais le ­forum de Davos, je me suis dit qu’il fallait organiser un événement comparable dédié au sport.
http://www.lefigaro.fr/sport/2012/10/08/02001-20121008ARTFIG00669-richard-attias-lance-le-davos-du-sport-au-qatar.php

Marie-George Buffet : « On nourrit la pratique sportive de l’addiction au jeu »

Après le football, le tennis… le handball est touché par une affaire de paris présumés truqués. Y-a-t-il quelque chose de pourri au royaume du sport professionnel ?
– Dès lors qu’on a autorisé les paris sur des activités humaines, automatiquement on a ouvert la porte à des dérives de ce genre. Au-delà de l’affaire de Montpellier, qui est presque ridicule par « l’amateurisme » dont les joueurs et leurs proches ont pu faire preuve, il y a surtout des dérives mafieuses, du blanchiment d’argent…
Il faut savoir que sur les 200 pays environ qui forment le mouvement sportif international, 190 autorisent les paris en ligne sans aucune régulation. C’est une aubaine pour le banditisme de haut niveau.
http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20121004.OBS4671/buffet-on-nourrit-la-pratique-sportive-de-l-addiction-au-jeu.html

Visite guidée du nouveau stade Jean-Bouin

Moins glamour que le priapique calendrier des dieux du stade (celui qu’il est interdit d’offrir à sa grand-mère) ou que le maillot enrobant d’un rose bonbon la virilité des rugbymen, il y a la visite de chantier avec Max Guazzini. L’ancien président du Stade français-Paris était, pour une fois, presque à l’heure et avait coiffé – « malgré un brushing impeccable » – un casque blanc indispensable pour visiter, en avant-première, le stade Jean-Bouin, la future enceinte du club parisien 13 fois champion de France de rugby.

« C’est un vieux rêve qui se réalise. Ce stade, j’y ai pensé dès 1998. » Le problème, c’est qu’en 2011 un mauvais coup du sort financier l’a contraint à céder le club (son bébé plutôt, puisqu’il l’a recréé de toutes pièces en 1993) à Thomas Savare, riche patron d’Oberthur.
http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/10/04/visite-guidee-du-nouveau-stade-jean-bouin_1770297_3242.html

Le surf dans le creux de la vague

Le sable n’est plus vraiment chaud et, automne oblige, les combinaisons en Néoprène ont fait leur retour. Qu’importe, le surfeur est une espèce qui n’a pas froid aux yeux. En toute saison, on le retrouve au bord de l’océan sur un plan d’eau houleux appelé « spot ». Il se déplace en bandes désorganisées sans hiérarchie prédéfinie où seul le niveau technique prévaut. Depuis le 27 septembre, les plus doués de la bande ont posé leurs planches à Hossegor, pour les championnats du monde de surf qui se déroulent jusqu’au 8 octobre.
A quelques kilomètres de là, au salon Glissexpo, à Seignosse, qui réunit passionnés et professionnels de l’industrie de la glisse depuis 1990, l’heure est grave. Le surf, arrivé à Biarritz en 1961, pratiqué par 300 000 Français et 1 million d’Européens et à l’origine de tous les sports de glisse, vit une crise de la cinquantaine pour le moins compliquée.
http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/10/04/le-surf-dans-le-creux-de-la-vague_1770298_3242.html

Photo : DR