Fnept : Tennis

FNEPT : Fédération Nationale des Moniteurs et Professeurs de Tennis

Depoux Joël

Président de la Fnept : Joël Depoux

Adhésion FNEPT

Historique – Actions :
Le tennis bénéficiait, avant la loi de 1963 portant création de diplômes d’Etat, de diplômes de moniteur, professeur, et maître-professeur délivrés -sous contrôle du département ministériel chargé des sports – par la Fédération Française de Lawn-Tennis (FFLT) et l’Association Française des Professionnels et Professeurs de Tennis (AFPPT), de façon conjointe.

L’AFPPT fut constituée sous forme d’association en loi de 1901 le 16 décembre 1929 à l’initiative du grand champion de tennis français Martin Plâa. Cette association regroupait les professeurs et professionnels, de nombreux professionnels étant à cette époque également professeurs de tennis. Elle regroupait sur le plan national les diplômés exerçant à temps plein et soumettait l’exercice saisonnier à une autorisation.
Vers 1970, l’Union Nationale des Professeurs de Tennis (UNPT) fut fondée par des enseignants situés sur la Côte d’Azur avec des représentations régionales. La première Assemblée Générale, tenue à l’occasion d’un regroupement professionnel au Creps de Montry, recentre le Bureau sur Paris. En 1971, l’évolution des discussions au sein de la profession conduit à la création d’un syndicat national basé à Paris : le Syndicat National des Enseignants Professionnels de Tennis (SNEPT) auquel se rallient volontairement dirigeants et adhérents de l’UNPT.

En 1973, le SNEPT ouvre le dialogue avec l’AFPPT devenue AFPT. En 1973/74, un accord est passé entre les deux entités, l’AFPT perdant progressivement de son influence en raison de son caractère associatif, qui conduira à la création de la FNEPT en 1974.

La FNEPT est alors dotée de 30 Syndicats régionaux des Enseignants Professionnels de Tennis (Srept) situés sur chaque territoire de Ligue. Les Srept assurent la représentation des enseignants dans les Conseils régionaux de l’Enseignement réunissant Fédération Française de Tennis, Enseignants professionnels et représentant du Ministère chargé des sports.

En parallèle à ses interventions classiques de défense professionnelle et sociale, et notamment de son action pour la préservation du statut de travailleur indépendant – absolument indispensable dans un secteur à la demande très fragmentée – la Fnept lance des formations inter-régionales de préparation au Brevet d’Etat et des formations continues pour les titulaires de ce brevet grâce au dynamisme de deux de ses dirigeants de l’époque, Alexis Letierce et Joachim Wagner.

Elle fait partie des membres fondateurs d’une première Confédération des Educateurs Sportifs qui se veut l’interlocuteur représentatif auprès des Pouvoirs publics et des institutions sportives.

A partir de 1987, la Fnept est gérée par un nouveau président, qui s’appuie sur le travail remarquable des anciens dirigeants mais corrige aussi les faiblesses en mettant au point un recentrage sur les actions essentielles. A partir de 1990, il est rejoint par Philippe Brossard qui propose une nouvelle stratégie qui sera adoptée. Elle s’appuie sur 7 points :

– collaborer avec tous les institutionnels sportifs ou autres – qui le voudront bien – afin de retrouver dans ce secteur une activité professionnelle saine, réduire les contentieux prud’hommaux par la rédaction d’un contrat de travail équilibré et la création d’une commission chargée d’aider les intervenants avant contentieux ;

– mettre à la disposition des membres des avocats afin de les décharger de tous les problèmes juridiques et, en parallèle, lancer différentes procédures judiciaires contre les comportements abusifs et injustifiés ; redonner à l’éducateur sportif l’image qu’il aurait toujours dû garder et préserver l’utilisation des titres de moniteur et professeur ;

– développer la communication auprès des BEES tennis sérieux, volontaires et ayant conscience que leur profession ne se limite pas à l’enseignement sur le terrain ; un site internet www.fnept.com afin de développer une communication rapide avec ses adhérents (newsletter) ou avec des personnes intéressés par notre profession (médias, institutionnels) et afin d’apporter en ligne le maximum de renseignements historiques, juridiques, sociaux et fiscaux, a depuis été lancé ;

– recentrer la prise de décision en raison de la lourdeur de gestion des Srept et développer les relations ministérielles directes (les conseils régionaux de l’enseignement ne jouant pas leur rôle car n’étant utilisés que comme des chambres d’enregistrement ou des supports stratégiques par certains institutionnels ou fonctionnaires phagocytés par la Fédération et ayant une vision archaïque de l’enseignement du sport) ;

– lutter contre toutes les formes de concurrence déloyale, souvent favorisées par des institutionnels, et sur la désinformation des dirigeants en matière de marché de l’emploi ; lutte contre un marché de l’emploi volontairement en circuit interne ;

– créer un ‘label’, les Ecoles du Tennis Français (ETF) déposé à l’INPI avec des tests d’Ecoles de Tennis ;

– créer une Confédération Nationale des Educateurs Sportifs (CNES) regroupant les organisations professionnelles de toutes disciplines afin de pouvoir discuter de l’ensembles des dossiers concernant la profession avec de vrais interlocuteurs ; cette Confédération sera mise en place en 1991 par Philippe Brossard après un long travail de regroupement des forces en présence et de gestion des dossiers (projets de loi, ouverture européenne, équivalence de diplômes, prestations de services, réglementation sportive, assurances puis convention collective du sport, défense du statut de travailleur indépendant ) !

En juin 2007, la CNES est missionnée par la FNEPT pour faire opposition à un projet farfelu de CQP classé à 30/2 ! (sic) qui deviendrait « enseignant » de tennis tous les jours de la semaine, sans réelle limite horaire auprès des jeunes et par dérogation auprès des adultes. Le projet est alors rejeté par la majorité des syndicats de salariés. Depuis, le projet s’est légèrement amélioré (enseignement auprès des jeunes) mais reste très mauvais en matière de compétence technique (30/2), de volume horaire (plein temps possible) et de classification (salaire et classification au-dessus des BEES possible !).

(Toutes ces actions ont été menées à bien, des procédures judiciaires ont été gagnées y compris contre l’enseignement illégal et les atteintes ont statut de travailleur indépendant, la CNES représente toujours la Fnept et a signé en juillet 2005 la Convention nationale collective du Sport).

Plus récemment la Fnept :
– a eu gain de cause concernant la prétendue obligation de payer des redevances ou de louer des terrains afin d’exercer en tant que travailleur indépendant, ce qui est bien sûr juridiquement faux

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