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L’olympisme sous le feu des enchères

L’Olympisme sous le feu des enchères et des enchères sous le feu des torches olympiques…
Belle enchère pour une torche des Jeux olympiques de Grenoble – 1968 adjugée pour la somme de 190.000 € (soit 228.000 € avec les frais de vente), alors que l’estimation n’était que de 25 à 40.000 € !

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(Photo : Torche de Grenoble 1968 – DR Droits réservés)

La description du catalogue de la maison d’enchères Ivoire – Vassy-Jalenques, était la suivante :
« Grenoble. Xèmes Jeux d’hiver. Cette torche officielle en tôle cuivrée, avec manchon protecteur, et long manche avec prise rouge, est une des plus belles, dans sa dimension antique, à la romaine, et une des plus rares, car faite artisanalement, elle n’a été confectionnée qu’à 33 exemplaires. Sur son foyer on trouve le badge officiel signé Excoffon avec la mention : 10èmes Jeux Olympiques d’hiver, Grenoble. Le lutteur Daniel Robin transmet la torche au porteur Alain Calmat, qui après avoir monté la pyramide d’escaliers mettant en valeur la vasque symbolique, allumera le grand feu des Jeux. Lors du tour de France de la flamme, à Béziers, le relais sera assuré par Roger Beaufrand, l’ancien champion olympique de cyclisme en sprint en 1928… »
Des amateurs ont enchéri dans la salle de la vente au 3 rue Rossini à Paris, mais c’est finalement un acheteur par téléphone – soit en raison de son éloignement, soit pour rester anonyme – qui a remporté, non pas la palme, mais la torche.

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(Photo : Torche Helsinki – DR Droits réservés)

Déjà, plusieurs torches avaient atteint des prix intéressants. Ainsi, lors de la vente du 3 février 2011, toujours sous le marteau de Ivoire Vassy-Jalenques, une torche des Jeux Olympiques d’Helsinki en 1952 avait été adjugé à 290.000 € (soit 348.000 € frais compris), ce qui semble être le record à ce jour pour une torche olympique. Ce record avait permis à l’ensemble de la vente d’atteindre un montant de 478.000 €. La torche d’Helsinki n’a été fabriquée, il est vrai, qu’à 22 exemplaires contre 3842 exemplaires pour celles de Berlin et 20.000 ex pour celles de Séoul ou Pékin.

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(Photo : Spiridon LOUIS – DR Drois réservés)

Mais le record pour un souvenir olympique est détenu, lors d’une vente Christie’s à Londres, par une Coupe en argent de 15cm de hauteur (Coupe Michel Bréal) offerte – de façon non officielle – au vainqueur du Marathon des 1ers JO modernes à Athènes en 1896, Spiridon « Spyros » LOUIS, par Michel Bréal qui insuffla l’idée d’un Marathon aux JO de 1896. L’enchère gagnante atteignit 541.250 £ (655.500 €).
L’objet fut mis en vente par le petit-fils de Spiridon LOUIS mais a été acheté par la « Stavros Niarchos Foundation » permettant ainsi à cet objet exceptionnel et unique de rester en Grèce.

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(Photo : Coupe Michel Bréal – DR Droits réservés)

Rappelons que la première apparition d’une torche olympique, pour le parcours de la flamme d’Olympie, jusqu’au lieu de la cérémonie d’inauguration, date de 1936 pour les Jeux olympiques de Berlin.
L’olympisme reste une matière recherchée pour les collectionneurs, mais surtout pour les anglo-saxons. Les Latins sont moins passionnés par le « memorabilia » sportif et olympique. Ce sont donc plutôt des anglais et américains qui se battent à coup d’enchères téléphoniques pour récupérer des torches (de 1000 à 300.000 € selon la rareté), des diplômes de vainqueur des JO (500 à 10.000 €, par exemple 5000 € pour le diplôme de Charles Rigoulot aux JO de Paris 1924), des médailles (de 2000 à 30.000 €), badges, pin’s, affiches, mascottes, programmes, vases de la Manufacture Nationale de Sèvres (offerts aux les vainqueurs de Paris 1924) etc…

Tous ces montants d’enchères varient énormément en fonction de la rareté et surtout de la notoriété du détenteur de la médaille ou de l’objet. Les documents anonymes sont bien sûr moins prisés. Et il est difficile de comparer les prix d’un thème à l’autre ceux-ci fluctuant selon de trop nombreux critères.
Juste pour le plaisir, notons qu’une lettre écrite de la main de l’empereur Napoléon a été achetée aux enchères par le Musée des Lettres et Manuscrits de Paris : rédigée en anglais par Napoléon en exil à Sainte-Hélène, cette lettre était datée du 9 mars 1816 et adressée au Comte de Las Cases.
Elle fut adjugée au prix de 325.000 €, c’est à dire à peu près le prix de la torche d’Helsinki, mais comparer les notions d’anglais de Napoléon aux mérites olympiques est un exercice délicat que nous ne chercherons pas à réaliser.

Philippe Brossard

(Photos : DR Droits réservés)


Handball et paris sportifs : les leçons de l’affaire montpelliéraine

Si la prudence s’impose encore quant aux faits et aux responsabilités des acteurs incriminés, la mise en cause de certains joueurs ou anciens joueurs du Montpellier Handball dans une affaire de paris sportifs frauduleux est déjà porteuse de bien des enseignements. Au fond, elle est un avertissement de portée générale, et un carton jaune au handball français en particulier.

Le premier constat est plutôt rassurant : le système d’alerte de la Française des Jeux (FdJ), qui a détecté des paris anormaux dans une dizaine de points de vente, a fonctionné. Dans la foulée, la FdJ a prévenu toutes les parties concernées, en premier lieu le service courses et jeux de la police judiciaire et l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), qui, de son côté, n’a rien détecté de suspect.
(Sources : Les Echos)
http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0202304634204-paris-sportifs-les-lecons-de-l-affaire-montpellieraine-369985.php

Richard Attias lance le «Davos du sport» au Qatar

Producteur de forums économiques, le consultant en conseils stratégiques organisera le Doha Goals en décembre.
Il est ce que l’on appelle communément un homme d’influence. Considérant son champ habituel d’intervention, la volonté de Richard Attias d’organiser avec les dirigeants du Qatar du 10 au 12 décembre le «Doha Goals (Gathering of All Leaders in Sport)» suscite un étonnement légitime, même si l’objectif de ce forum est d’apporter une réflexion globale et pragmatique sur les enjeux du sport. Dans une suite de l’hôtel Bristol, à Paris, Richard Attias défend avec conviction les raisons qui l’ont conduit à s’investir, avec sa femme Cécilia, dans ce projet. «À l’époque où je produisais le ­forum de Davos, je me suis dit qu’il fallait organiser un événement comparable dédié au sport.
http://www.lefigaro.fr/sport/2012/10/08/02001-20121008ARTFIG00669-richard-attias-lance-le-davos-du-sport-au-qatar.php

Marie-George Buffet : « On nourrit la pratique sportive de l’addiction au jeu »

Après le football, le tennis… le handball est touché par une affaire de paris présumés truqués. Y-a-t-il quelque chose de pourri au royaume du sport professionnel ?
– Dès lors qu’on a autorisé les paris sur des activités humaines, automatiquement on a ouvert la porte à des dérives de ce genre. Au-delà de l’affaire de Montpellier, qui est presque ridicule par « l’amateurisme » dont les joueurs et leurs proches ont pu faire preuve, il y a surtout des dérives mafieuses, du blanchiment d’argent…
Il faut savoir que sur les 200 pays environ qui forment le mouvement sportif international, 190 autorisent les paris en ligne sans aucune régulation. C’est une aubaine pour le banditisme de haut niveau.
http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20121004.OBS4671/buffet-on-nourrit-la-pratique-sportive-de-l-addiction-au-jeu.html

Visite guidée du nouveau stade Jean-Bouin

Moins glamour que le priapique calendrier des dieux du stade (celui qu’il est interdit d’offrir à sa grand-mère) ou que le maillot enrobant d’un rose bonbon la virilité des rugbymen, il y a la visite de chantier avec Max Guazzini. L’ancien président du Stade français-Paris était, pour une fois, presque à l’heure et avait coiffé – « malgré un brushing impeccable » – un casque blanc indispensable pour visiter, en avant-première, le stade Jean-Bouin, la future enceinte du club parisien 13 fois champion de France de rugby.

« C’est un vieux rêve qui se réalise. Ce stade, j’y ai pensé dès 1998. » Le problème, c’est qu’en 2011 un mauvais coup du sort financier l’a contraint à céder le club (son bébé plutôt, puisqu’il l’a recréé de toutes pièces en 1993) à Thomas Savare, riche patron d’Oberthur.
http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/10/04/visite-guidee-du-nouveau-stade-jean-bouin_1770297_3242.html

AG électives des Fédérations sportives

Les assemblées générales électives des principales fédérations en 2012-2013 (entre parenthèses le président sortant) :
Athlétisme : 17 novembre (Bernard Amsalem) ; Basket-Ball : 8 décembre (Jean-Pierre Siutat) ; Cyclisme : 23 février (David Lappartient) ; Equitation : 6 décembre (Serge Lecomte) ; Escrime : 16 mars (Frédéric Pietruszka) ; Football : 15 décembre (Noël Le Graët) ; Gymnastique : 9 mars (Jacques Rey) ; Handball : 13 octobre (Joël Delplanque) ; Judo : 10 novembre (Jean-Luc Rougé) ; Natation : 2 décembre (Francis Luyce) ; Rugby : 8 décembre (Pierre Camou) ; Tennis : 18 février (Jean Gachassin).

Les Fédérations sportives renouvellent leur président

Les Fédérations sportives renouvellent leur président
Les membres des fédérations et ligues sportives sont appelés dans les semaines et mois qui viennent, comme le veut la tradition en clôture d’année olympique, à élire leur nouveau président qui, dans la plupart des cas, sera également… le sortant.
Lire :
http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/10/10/les-federations-sportives-renouvellent-leur-president_1773152_3242.html

Projet de nouvelle loi-cadre dans le Sport

Lors d’une Conférence de Presse, la ministre des Sports a clairement déclaré que serait proposée fin 2013 une nouvelle loi-cadre pour le Sport, en vue de sa modernisation.
Comme bien souvent, les sujets abordés porteront sur ceux qui drainent de l’argent :
– la redéfinition des rôles et missions de l’Etat dans le sport, des rôles des collectivités territoriales et locales et du rôle du mouvement sportif fédéral, et sans doute à travers cela des financements croisés.
– les mandats des agents sportifs, et derrière cela de leurs prélèvements sur les joueurs et entraîneurs.
– du Fair-Play financier des clubs professionnels, et donc des bilans financiers des clubs
– de la lutte contre la manipulation des résultats sportifs, et donc des paris sportifs.
– le CNDS, qui apporte des fonds pour le sport pour tous et pour des investissements au bénéfice du mouvement sportif.

Mais rien sur l’éducation, l’enseignement, l’encadrement, la péagogie, l’activité professionnelle des éducateurs sportifs, la sécurité des consommateurs utilisant les services sportifs….Et pourtant que de choses à changer quand on voit l’anarchie qui règne sur le terrain en matière d’encadrement ! Se faire plaisir en changeant perpétuellement le contenu des diplômes ou des filières n’est pas bien efficient et on attend autre chose d’un ministère régalien.
Au hasard, on pourrait lancer un « ballon d’essai » comme savent souvent le faire les Gouvernements : et si la loi prévoyait pour une fois un équilibre entre toutes les parties qui oeuvrent au développement du sport avec une juste répartition des droits de télévision entre toutes ces parties y compris les organisations représentatives de joueurs, entraîneurs et éducateurs sportifs dans toutes les disciplines. Cela se fait – en partie (pour les seuls joueurs) – dans le football. Alors pourquoi pas dans les autres disciplines ?
L’équité n’a pas de raison d’être uniquement dans les territoires. Le rôle d’un ministère c’est aussi de prendre la défense des « petits » et non de laisser faire au gré de la puissance des lobbies.

Par ailleurs, sont prévues par la ministre Valérie Fourneyron :
– des actions au travers du sport-santé ;
– la création d’un Conseil national du sport qui devrait prendre le relais de la Conférence actuelle au sein de laquelle ne siégaient que ceux qui croyaient être les seuls à représenter le sport…!

La CNES candidate aux élections TPE – Votez CNES !

La CNES candidate aux élections TPE – Votez CNES ! – La Confédération Nationale des Educateurs Sportifs, des salariés du Sport et de l’Animation est candidate dans 4 branches : Sport, Animation, Espaces de Loisirs, Golf.
Candidature CNES – Cliquez ci-dessous :
http://www.electiontpe.travail.gouv.fr/tpe/detail_candidature.action?id=14

ELECTIONS TPE
nov-déc 2012

VOTEZ CNES

Service statistique Sport MEOS

Le service statistique ministériel (SSM) « Jeunesse et Sports » est la « MEOS »:
mission des études, de l’observation et des statistiques.
Ce service est rattaché à la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative.

Ses missions sont transversales et son champ de collecte et d’études statistiques s’articule principalement autour des pratiques sportives et culturelles, de l’économie du sport, des métiers et emplois liés aux sports, des équipements sportifs, des centres de vacances ou de loisirs, des associations sportives ou accueillant des jeunes, des diplômes délivrés par le ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative ou relevant du haut commissaire à la jeunesse.
Sommaire

Missions principales
La MEOS élabore et met en œuvre un programme d’études et de statistiques dont les résultats permettent d’éclairer les politiques dans les domaines du sport, de la jeunesse et de la vie associative.
Elle coordonne l’ensemble des travaux statistiques du domaine et veille, entre autres, à l’harmonisation des différents projets statistiques ou d’études sur le plan méthodologique. Elle collabore également à la définition, à l’élaboration et à la coordination des différents systèmes d’information.
La production statistique
Les travaux statistiques portent sur le sport, la jeunesse et l’éducation populaire, la vie associative ainsi que les emplois et les formations dans ces domaines.
Ces travaux s’appuient soit sur des enquêtes auprès des ménages (pratique sportive), soit sur un recensement auprès des fédérations sportives (licences sportives), soit sur l’exploitation de données administratives (déclarations annuelles données sociales, base des diplômes délivrés, fichiers des centres de vacances, données d’emplois).
Les études et la prévision
Outre la production de statistiques, la mission effectue des études d’aide à la décision ou à la gestion sur demande d’autres services, notamment du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative.
Elle peut réaliser ou faire réaliser des travaux d’évaluation et des études prospectives. Elle estime également le poids du sport dans l’économie nationale.

La diffusion
La mission assure la rédaction en chef des publications destinées à valoriser les travaux de production statistique, d’étude ou d’évaluation. Les publications peuvent être consultées en ligne sur le site du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative. (collection Stat-Info et Chiffres-Clés Sport et Jeunesse).
Place dans l’institution
La mission est rattachée au directeur de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative. Placée sous l’autorité du haut commissaire à la jeunesse, la DJEPVA définit la réglementation des centres de vacances, des centres de loisirs et des activités éducatives. Elle fixe les orientations et les modalités de mise en œuvre des projets éducatifs locaux, des chantiers de jeunes bénévoles et des activités du secteur associatif de jeunesse et d’éducation populaire.
Par ailleurs, la mission travaille en étroite collaboration avec les services qui ont en charge, notamment, les politiques relatives à l’animation sportive de proximité, l’aide aux associations sportives locales et aux fédérations agréées, ainsi que le contrôle des équipements sportifs.